Kolektif Alambik

par Martina Stella

Le Kolektif Alambik travaille au carrefour de la projection monumentale, de la scénographie et de la mise en lumière.

Il se définit, comme son nom l’indique, comme une « distillerie d’images». Avec une approche presque artisanale, le collectif intervient manuellement sur des supports argentiques tels que des diapositives, avec du grattage, de la peinture, de la chimie, du collage. Ce travail sur les supports argentiques prend en compte la matérialité de l’image et contribue à créer des effets narratifs dans leurs spectacles, basés sur la suite et le tableau.

Le Kolektif Alambik travaille sur des mappings architecturaux, pour le spectacle vivant, mais expérimente également la projection sur d’autres supports, en particulier les arbres, obtenant des rendus similaires à la projection holographique. Actifs depuis 1992, ils sont aujourd’hui installés en Région Parisienne, à Palaiseau.

Parmi leurs projets phares figurent le mapping architectural sur le Palais de Justice pendant le Sharjah Light Festival en 2014, le mapping monumental Les polychromies de la cathédrale sur la Cathédrale Saint-Pierre de Poitiers en 2016, ou encore le mapping sur la Grande Cascade du domaine du parc de Saint-Cloud pendant le festival Rock en Seine en 2022.

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