1. Le video mapping : qu’est-ce que c’est ?
  2. Le video mapping : qu'est-ce que ce n'est pas ?
  3. Des mots et des dates 
  4. Le video mapping : ça commence où et quand ?
  5. En quelles circonstances le video mapping apparaît-il ? Part.1
  6. En quelles circonstances le video mapping apparaît-il ? Part.2
  7. La préhistoire du video mapping
  8. Le VJing
  9. L’image géante
  10. L’image géante autour de l’an 2000
  11. Arts contemporains : l’entrée en scène du projecteur
  12. Arts in situ : le temps des lieux
  13. Hans-Walter Müller : Volux et Topoprojections
  14. 2003 : 3minutes² d’Electronic Shadow
  15. L’histoire des outils informatiques du video mapping
  16. L’histoire des outils informatiques du video mapping. Part.2
  17. L’histoire d’une institutionnalisation…
  18. Un énième art ?
  19. Le video mapping : une écriture
  20. Notices Artistes

La préhistoire du video mapping


Par commodité, on découpera la préhistoire du video mapping en trois âges :

- L’âge de pierre : 1550-1880

L’âge de pierre du video mapping commence autour de 1500, et se prolonge jusqu’à la fin du 19e siècle. Cette longue période correspond aux premiers développements des trois techniques sur lesquelles repose le video mapping : l’anamorphose, la projection (avec l’invention de la lanterne magique) et l’animation des images (qui se développe plus particulièrement au 19e siècle). Selon l’artiste et enseignant québécois Danny Perreault, le video mapping s’inscrit dans une continuité historique vis-à-vis de ces techniques, qui seront réactualisées par l’apport du numérique.


- L’âge du bronze  : 1880-1970

La date de 1895 nous est familière, c’est celle que l’on retient pour la naissance du cinématographe : une technique d’enregistrement et de projection d’images animées. La fin du 19e siècle implique aussi d’importantes évolutions dans le domaine de l’éclairage électrique qui permettra d’illuminer les espaces extérieurs, et l’invention de l’ampoule, qui remplacera peu à peu les autres sources lumineuses dans les appareils de projection. L’âge de bronze du video mapping court jusqu’à la fin des années 1960, et comprend un certain nombre d'événements significatifs : les avants-gardes artistiques, le CinémaScope, ou encore l’institutionnalisation du « son et lumière »…


- L’âge du fer : 1970-2003

À partir des années 1968-1975, on entre dans l’ère de la « grande image », du Vjing et de la performance, de l’installation et de l’art in situ. Des projecteurs en tout genre commencent à être détournés de leurs fonctions initiales, dans tous ces domaines. Par ailleurs (même si cette technologie n’est pas encore utilisée pour les spectacles de lumière projetée), les bases de l’infographie 3D sont posées et le computer art prend son essor. Mais il faut attendre le tournant du millénaire, et la généralisation du numérique, pour que le video mapping apparaisse au croisement de toutes ces pratiques.


Continuer la lecture : L’art in situ 

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